1. La phytolicence à destination des agriculteurs

C'est un certificat délivré par le gouvernement fédéral qui atteste la maîtrise des connaissances et compétences nécessaires à l’utilisation, à la gestion ou à la vente des produits phytopharmaceutiques ainsi qu’au conseil relatif au choix ou à l’utilisation de ces produits.

Qui doit détenir une phytolicence ?

Chaque utilisateur professionnel, distributeur ou conseiller doit disposer d'une phytolicence, quel que soit le secteur dans lequel il est actif.

Il existe 5 types de phytolicence :

NP : Distribution ou conseil de produits à usage non professionnel
P1 : Assistant usage professionnel
P2 : Usage professionnel
P3 : Distribution ou conseil de produits à usage professionnel
PS : Usage professionnel spécifique
Comment renouveler sa phytolicence ?
Votre phytolicence expire prochainement et vous avez des questions sur son renouvellement : les réponses se trouvent probablement ici.

Pour plus d’information : www. phytolicence.be ou www.corder.be

2. Des formations à la carte pour les écoles ! 

Chaque contenu peut être adapté en fonction du contexte, des attentes du public et du temps disponible.

Les thématiques proposées peuvent également être couplées. Les contenus phyto font l’objet d’un agrément phytolicence. S’ils sont combinés de manière à organiser une intervention de 2 h, la formation est elle-même agréée pour la phytolicence.  

Gestion durable de l’azote en grandes cultures*

Optimiser la fertilisation azotée en grandes cultures (1h à 1h30)

Dans le contexte économique et règlementaire actuel, chaque unité d’intrant compte. Retour sur les besoins des cultures, les outils de pilotage et les principes de gestion et d’intégration des matières organiques et de la fertilité des sols dans la stratégie de fertilisation.   

Fertiliser ses cultures avec des matières organiques et contribuer à la fertilité de ses sols (30’ à 1h)

Les matières organiques constituent une source d’éléments fertilisants pour les cultures et contribuent à l’amélioration de la qualité du sol. Quelle est la valeur fertilisante des engrais de ferme ? Quels sont leurs effets à long terme ? Quel est leur impact sur la fertilité des sols ? Que penser des autres types de matières organiques (digestats, boues…) ? Quand et dans quelles conditions les épandre sur les cultures ? Description des outils disponibles et des principes d’intégration des MO dans une stratégie de fertilisation.

Les CIPAN : un retour sur investissement gagnant (1h à 1h30)

Couvrir ses sols présente de nombreux avantages agronomiques. Comment, dès lors, optimiser au mieux l’investissement que représente l’implantation d’une CIPAN ?  Présentation des critères de choix d’un couvert en lien avec les besoins de l’exploitation en matière de services agronomiques.  

L’analyse APL : un outil pour mesurer et optimiser les performances agronomiques, économiques et environnementales de son système (30’ à 1h)

Les analyses APL, ou « Azote Potentiellement Lessivable », fournissent toute une série d’informations sur l’efficacité agronomique et environnementale des pratiques culturales. Le législateur a choisi cette mesure comme outil de contrôle parce qu’elle est un bon indicateur du respect des bonnes pratiques agricoles. Présentation de cette analyse de sol et des moyens à mettre en place pour éviter un APL trop élevé.
 
* L’ensemble des thématiques intègrent le rappel du cadre règlementaire dans lequel elles s’inscrivent.

Utilisation des PPP compatible avec le développement durable**

Dérive de pulvérisation : techniques et matériels efficaces (1h)

La dérive de pulvérisation est la perte non intentionnelle de PPP, par voie aérienne, lors de l’application d’un produit. Ces pertes ont non seulement une influence sur son efficacité mais elles sont également néfastes pour l’environnement et la santé. Présentation des leviers pour maitriser la dérive lors de l’application de PPP en préservant l’efficacité du traitement.

Les zones tampon d’application en Région wallonne (1h)

Le rôle d’une zone tampon est de protéger les organismes aquatiques et, de manière plus générale les eaux de surface, des produits phytopharmaceutiques (PPP) entrainés par les brumes de pulvérisation. En Wallonie, on distingue deux catégories de zone tampon : les ZT minimales et étiquettes. Présentation de la règlementation et exemples concrets.  

Remplissage et nettoyage du pulvérisateur : bien gérer les effluents phytopharmaceutiques (1h) 

Que ces opérations aient lieu au champ, sur une aire enherbée ou sur une aire étanche, des conditions sont à respecter et certains équipements sont à prévoir. 

Stockage des produits phyto : un local aux normes où travailler en toute sécurité (30’ à 1h)

L’aménagement de son local phyto doit répondre à des principes de sécurité pour l’agriculteur et son entourage. Retour sur ces obligations et présentation de quelques idées d’aménagements simples et efficaces.
 
** La combinaison de plusieurs thématiques permet d’agréer la formation pour la phytolicence.
 

Inscrivez-vous à la newsletter